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Tchernobyl, 2009
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Tchernobyl, 2009

Guillaume Herbaut

Gymnastics Gymnastique Herbaut Tchernobyl

Un mot sur l'oeuvre

( REF : GHER001)
30 novembre 2009, salle de gymnastique de Pripyat, Ukraine.
Pripyat petite ville à deux pas de la centrale a été évacué en 1986, quelques jours après la catastrophe de Tchernobyl. Aujourd'hui c'est une ville fantôme. Le niveau des radiations est tel qu'il empêche tout retour. On ne peut y séjourner plus de quelques heures d’affilée.
Cette image est extraite d’un projet multimédia: «La Zone», composé d’un blog, d’un webdocumentaire (qui a reçu le prix RFI/France 24) , d’un livre et bien sûr d’une exposition. Pour ce travail photographique, Guillaume Herbaut a reçu le prix Niepce 2011.
Pour le réaliser, il dormait dans la ville de Tchernobyl, un peu moins contaminée. Pour aller à Pripyat, il devait être officiellement accompagné d’un guide. Dans les faits, celui-ci restait dans la voiture et Guillaume marchait seul dans la ville.

Le témoignage de Guillaume Herbaut

La ville me fascine depuis mon premier voyage en avril 2001. A l'époque, tout semblait avoir été figé dans le temps. On avait l'impression que l'homme n'avait touché à rien depuis son évacuation. De la mousse et des champignons poussaient sur les bureaux de certaines salle de classe.
Quand j'y suis retourné en 2009, la ville avait été pillé par les rôdeurs, après les meubles, ils  s’attaquaient aux fondations même des immeubles pour voler des barres de métal. dans quelques temps ils voleront  les briques.
J'avais déjà été dans cette salle 2001 et 2005. Elle continue à se dégrader avec le temps. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai toujours été frappé par cet endroit, je crois qu'elle me fait penser à la salle de gym qui était dans mon collège.

Le choix de Jean-Denis

Je plonge dans l’image et je laisse mes idées vagabonder. Je peux voir les enfants, garçons et filles au travail. Je peux presque entendre les cris des coaches, sentir la sueur.
Combien de vies et de rêves ont été brisés ce jour là. Peut être la nouvelle Olga Korbut grandissait là.
Puis je reviens au présent. Les particules sont dans l’air, on les sent, on peut presque les voir. C’est comme si les choses n’avaient pas vieilli naturellement, en tous les cas pas comme elles l’auraient fait partout ailleurs.
C’est terrifiant et très beau à la fois. Horriblement triste et tellement profond. C’est un vrai cauchemar, mais il est magnifique et ce paradoxe vous écartèle. Ce n’est pas juste la photo d’une salle de gym oubliée, c’est à Pripyat, à un jet de pierre de la centrale de Tchernobyl...