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Qian Hongyan
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Qian Hongyan

Elisa Haberer

Chine handisport natation

Un mot sur l'oeuvre

( REF : EHAB003)

Cette image est extraite du projet "1,3 milliard de sportifs", le grand reportage d'Elisa Haberer sur le sport en Chine réalisé en 2007/ 2008, avant l'ouverture des JO de Pékin.
Pour partir à la découverte du sport chinois et raconter à travers ce prisme un pays qui accueillait pour la première fois les Jeux Olympiques, Elisa Haberer a arpenté la Chine pendant quatorze mois. Un projet ambitieux et au très long cours supporté et soutenu par l’Equipe magazine, et dont la publication a fait l'essentiel d’un numéro exceptionnel le 2 août 2008.
钱红艳12岁,游泳运动员,梦想参加2012年伦敦奥运会
昆明,云南省
Qian Hongyan, a eu le malheur toute petite de croiser un chauffard. Faute de pouvoir lui acheter des prothèses, ses parents lui ont confectionné un système avec un ballon de basket. Au moment où cette photo a été prise, elle avait douze ans et nageait depuis un an après avoir découvert la natation lors d’une compétition de nageurs non valides.
Qian Hongyan s’entraînait tous les jours avec l’espoir de participer aux Jeux de Londres et devenir ainsi une reine du bassin mais surtout la fierté de sa famille au pays de l’enfant unique.
(Aujourd'hui, elle a dix sept ans, elle a participé aux Jeux paralympiques de Londres et porte des prothèses adaptées.)

Le témoignage d'Elisa Haberer

Ma Chine à moi.
Etre dans le détail, celui qui à la fois banalise et souligne les différences, telle est l’ambition de ce projet photographique né d’une envie de garder une trace de ce que j’ai pu observer et ressentir ici. (Elisa a vécu six ans à Pékin)
En 2008, année olympique, alors que le monde était tourné vers le pays hôte des Jeux, occupé à analyser ses faits et gestes, l’occasion était belle de tenter une plongée dans la société chinoise. Le sport est un merveilleux vecteur pour traverser les frontières géographiques, culturelles, sociales et politiques, même s’il n’est ici qu’un prétexte.
Car chaque image est le récit de la petite histoire qui participe au portrait de la Chine d’aujourd’hui.
Ici, au club de Yun Zhi Nan les nageurs espèrent que les Paralympiques feront changer les mentalités sur le handicap en Chine. « Caché par honte ou embarras, le handicap suscite au mieux de la compassion mais rarement des aides financières » m'a confié un cadre du club. Alors que la Chine, première médaillée des Jeux Paralympiques, peut se vanter d’entraîner les meilleurs athlètes mondiaux, il me fut impossible de visiter une école pour sportifs non-valides et ce club fut le seul à m’ouvrir ses portes.

Le choix de Jean-Denis

C'est à la fois tragique et doux. Cette image porte en elle ces deux notions antinomiques avec simplicité. C'est une image qui révolte et apaise en même temps.