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Kushti VIII
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Kushti VIII

Alain Schroeder

Inde India lutte lutte traditionelle Wrestling

Un mot sur l'oeuvre

ASCH008
Le Kushti est la forme traditionnelle de la lutte indienne et est pratiquée dans un type de gymnase appelé Akhara.
Vêtus seulement d'un pagne bien ajusté «Langot», des lutteurs ou «Pelwhans» s’entraînent dans une fosse remplie de terre; de l’argile souvent mélangée avec du sel, du citron et du ghee (beurre clarifié).
La règle pour gagner est simple. Les deux épaules doivent toucher sol. Les rituels religieux de préparation sont aussi importants que la lutte elle-même. À l'intérieur et autour de l'arène, la statue du dieu-singe Hanuman est l'objet de litanies et de prières quotidiennes.
Le Kushti c’est aussi et surtout un mode de vie qui perpétue une tradition où chaque combat est une quête spirituelle et qui exige une discipline rigoureuse comme dans tous les arts martiaux. Pendant de longues périodes (entre 6 et 12 mois), les lutteurs en formation se consacrent corps et âme au Kushti dans une existence spartiate.
A la fin d'une séance d'entraînement, les lutteurs s’appuient contre les murs de l'arène et couvrent leurs têtes et leurs corps avec de la terre pour absorber toute la transpiration et éviter de prendre froid. Cette cérémonie de relaxation est complétée par des massages pour soulager les muscles fatigués et faire preuve de respect mutuel. 
Ces massages, qui nécessitent un contact étroit entre les hommes, créent une atmosphère d'unité sociale tandis que la terre de l'Akhara tonifie l'organisme et empêche la maladie. Vivre ensemble favorise la camaraderie, la solidarité et la fraternité dans cet univers où le temps semble s'être arrêté.

Le témoignage d'Alain Schroeder

En 2013, après 25 ans de bons et loyaux services chez Reporters et la vente des mes actions, j’ai décidé de partir en voyage quasi permanent avec pour but de faire des sujets de longue haleine, difficiles à financer dans un cadre économique traditionnel. Ainsi, mon premier sujet se déroula en Inde. Pendant un an, traversant le pays de long en large, je suis parti à la recherche des chandeliers en cristal produit par le Val Saint Lambert, une société belge qui, dans les années 1850-1900, a vendu ses produits aux richissimes indiens fascinés par l'Europe, (Maharadjas, Nizams,…) qui les plaçaient dans leurs palais, mosquées, synagogues et autres sanctuaires. 
C’est là, en Inde, en travaillant sur le cristal que, par hasard, j’ai vu des vieilles photos de lutteurs dans l’échoppe d’un marchand de thé à Varanasi. 
Dans une première et ancienne vie (avant la création de Reporters), j’ai été photographe de sport free lance (3 coupe du Monde de foot ; en Espagne, au Mexique, et en Italie. Une cinquantaine de tournoi de tennis du Grand Chelem ; Roland Garros, Wimbledon, Us Open, …, etc). 
Mon passé de photographe de sport est tout de suite revenu à la surface. Quelques jours et quelques courses de rickshaws plus tard j’avais déniché les Akharas où les lutteurs s’entraînent.
Pendant 3 semaines, je ne les ai plus quitté. 

Le choix de Jean-Denis

En Septembre 2015, « Kushti » a remporté le premier prix au concours de photo-journalisme FIPCOM. C’est comme ça que j'ai dégoté cette pépite et rencontré Alain Schroeder. Je suis très heureux de proposer cette série, subtile et profonde, de huit photographies extraites de ce grand reportage, aujourd’hui dans la galerie.