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Eisern Union
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    Edition de 15 (+ 2 tirages d'auteur)
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Eisern Union

Harald Hauswald

fans football Hauswald

Un mot sur l'oeuvre

(HHAU001) A la fin des années 80, Harald Hauswald répond à une commande d’un magazine d’Allemagne de l’Ouest qui voulait rendre compte de la réalité du hooliganisme dans le football est-allemand, un phénomène qui, selon le discours officiel des autorités locales, n’existait pas en RDA mais restait l’apanage des sociétés dépravées de l’Ouest. Sa rencontre, dans le cadre de ce sujet, avec les supporters du club de l’Union Berlin marque le début d’une aventure de plus de vingt-cinq ans. Harald ne les quittera plus et les suivra régulièrement toutes ces années pour, à travers eux, nous raconter l’histoire de l’Allemagne.
Mais revenons à l’image ! C’est la dernière de ce travail.  Il l’a réalisée pour Hobo, le livre de grands reportages édité par L’Equipe en 2012.
28 décembre 2011, nous sommes au stade «an der alten Försterei», la tanière de L’Union Berlin. Ce club est devenu, depuis la réunification des deux Allemagne, le refuge des «ostalgiques». Ceux qui, tout en reniant le système est-allemand, regrettent cette époque plus solidaire où l’argent comptait moins. Tous les ans, un soir de décembre, les fans de l’Union se rassemblent au stade alors qu’il n’y a pas de match. Une scène surréaliste qui réunit 18000 personnes pour entonner des chants de Noël et l’hymne du Club : «Eisern Union» («Union de fer»). une chanson écrite par Nina Hagen pour le club en 1998.

Le témoignage d'Harald Hauswald

Il faut connaitre un peu l’histoire de ce club pour comprendre. A la réunification, l’argent a manqué et le club est descendu dans les divisions inférieures. Il est remonté aujourd’hui en Bundesliga 2 (2ème division professionnelle). Il survit et reprend même des couleurs grâce aux supporters qui se sont chargés eux-mêmes de la rénovation du stade, pour le mettre aux normes, en y travaillant tous les week-ends pendant des mois (140000 heures de travail, effectuées par 2000 bénévoles). L’Ostalgie, ce sentiment qui les rassemble, n’est évidemment pas l’expression d’un désir de retour à l’ancien système. Les jeunes ne l’ont pas connu, même s’ils sont tous enfants d’ossis. Ce que les gens regrettent, c’est qu’à cette époque, où la vie était pourtant plus difficile, il y avait une forme d’entraide et de chaleur humaine qui a tendance à disparaitre. Tout ne tournait pas autour de l’argent.
En faisant partie de ce club, ils recréent cela.

Le choix de Jean-Denis

L’image est simple mais le propos qu’elle porte est si fort ! Il faut la regarder, lire son histoire, la regarder de nouveau et elle vous emmènera loin. Si loin que vous pourrez ressentir physiquement l’émotion qu’elle dégage.  
Si, en plus de vous immerger en elle,  vous mettez à fond  «Eisern union» (que vous trouverez sur You tube), prévoyez une serpillière !!