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Vincent Leloup

France

Bio

Vincent a grandi en banlieue sud, du coté de Chilly Mazarin dont il a longtemps défendu les couleurs. Une des plus belles école de rugby de la région parisienne.

Au début, aucune prédisposition pour la photographie. Mais il avait deux potes, genre amis d’une vie, qui s’étaient fait engager dans un hyper du coin dans le magasin Photo Ciné son.

Et par désœuvrement et  un peu de malice, ils se sont  servi dans les rayons. Les faits sont proscrits, je peux évoquer ces larcins sans leur faire risquer la prison. Mais disons qu’ils se sont intéressés tous les trois à la photographie parce que c’était sympa et gratuit. Enfin presque. Il payaient une pelloche et en prenaient dix… Et puis cet objectif qui traine ne manquera à personne… Bref. Deux sont devenus des photographes reconnus et le troisième a été commercial et co -fondateur d’une agence qu’ils ont créé dans les années 80.

L’agence Collectif presse a eu son heure de gloire, avec des photographes talentueux et impliqués qui racontaient le monde dans sa dimension politique et sociale et un vendeur D, qui me visitait à l’époque où j’étais à VSD.

Redevenu free lance à la disparition de l’agence, Vincent  a tracé sa route avec ses clients fidèles, Le Monde, Libé, le groupe Moniteur, etc etc

Le rugby n’a jamais été très loin. C’était sa passion de jeunesse et il a toujours eu envie de couvrir les grands matches, de les vivre du bord du terrain. Pour se démarquer et affronter une concurrence assez rude il a choisi dès le départ de toujours travailler en « filé » en panning pour les affranchis, une façon de suivre l’action en déclenchant qui fait qu’une partie est nette et le reste flou. Vincent a même systématisé, il s’est entêté et n’a jamais couvert le rugby que comme ça.

Sa patte est devenue reconnaissable.

 

 

 

 

 

 

Ses dernières photographies