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Michel Cottin

France

Bio

Nous sommes en 1984, Michel a 21 ans et strictement aucune idée de ce qu’il va faire des vie.

Cet hiver-là, il est moniteur de ski au Club Med à Chamonix et fait la rencontre d’un anglais, un grand photographe de mode (il le saura plus tard) avec qui il devient pote. 

Le mec lui dit qu’en fin de saison, s’il n’a rien à faire, il n’a qu’à le rejoindre à Londres.

Le genre de promesses faites à 2 du mat au bar de la la boite et qui sont rarement suivies d’effet.

Mais Michel l’appelle en fin de saison et le mec, Tony Mac Gee, une pointure en fait,  lui dit

«  Viens j’ai justement besoin d’un assistant ».

Il y est allé et c’est ainsi qu’il a découvert la photographie et son univers. Il a appris beaucoup et surtout il a adoré.

Mais si la photographie l’a immédiatement happé, l’univers de la mode moins. Il voyait plutôt le truc comme un moyen de voyager, de bouger, de découvrir.

Il rentre en France et ne sait pas trop comment faire.

Son père qui connait un mec qui connait un mec qui connait un mec qui est journaliste dans un petit magazine mutualiste établit le contact avec ce dernier qui cherche justement besoin un photographe. C’est comme ça qu’il fera ses premiers reportages. 

Quelques temps plus tard, alors qu’il fait une autre saison, d’été cette fois, au Club Med de Tignes, il rencontre le patron de l’équipe de France féminine de ski. Michel lui demande s’il peut faire des photos des filles à l’entrainement et ce dernier l’invite à les rejoindre en camp d’été, un jour où elle vont faire du saut en parachute. Il y va et fait une autre rencontre décisive, Françis Bompard, photographe installé de la Fédération française de ski , qui va quitter celle-ci pour l’agence Zoom. Une agence illustre dans le monde des sport d’hiver.

Mais tout n’est pas aussi simple.

Dans un premier temps Françis qui monte parallèlement un magasin de photo à Montgenèvre, l’invite à voir y travailler comme « filmeur », photographe de station. Un truc un peu saoulant à la longue mais très formateur. Il cherche des piges en plus , bosse pour l’UCPA et quand il annonce à Françis qu’il a fait son temps comme filmeur, ce dernier lui annonce qu’une place vient de se libérer à ZOOm et qu’elle est pour lui s’il le souhaite. C’était en 1992, un peu après les JO d’Albertville. Aujourd’hui Michel est le patron de cette agence qu’il a racheté en 2008. Il en est l’actionnaire majoritaire, Françis est dans le coup aussi et quelques potes aussi. Ce collectif basé à Grenoble a construit sa renommée sur les sports d’hiver, neige et glace, même s’il ne font pas que ça. Ils cont connus, voire incontournables dans ce domaine. Michel sort encore un peu, mais moins. Il gère. 

Ses dernières photographies