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José Nicolas

France

Bio

Fils de militaire, José est né au Maroc. Pendant toute son enfance et sa prime jeunesse, il a visité l’Afrique dans tous les sens  au gré des affectations de son père. C’est tout naturellement que de retour en France à l’adolescence, il intègre le lycée militaire de La Flèche et qu’à la sortie, il embrasse la carrière.

Son premier contact avec la photographie se fait sur le terrain, au contact des photographes qui viennent couvrir les opérations où il est engagé. Parmi eux, Jacques Pavlosky de l’agence Sygma qui le prend en amitié, mais aussi et surtout Patrice Coteaux, qui lui apprendra beaucoup. Ils partagent et lui transmettent des choses. Jacques Pavlovsky lui offre même un livre du célèbre photojournaliste Gilles Caron et cela provoquera un déclic, la naissance d’une passion et d’une vocation. En 1977, il achète son premier boitier et fais des photos quand ses activités lui en laissent la possibilité. Son premier vrai reportage sera la chute de Bokassa en Centrafrique, en 1979.

Sa carrière militaire prend fin brutalement , en 1983, au Liban, après que la balle d’un sniper perché sur un toit d’immeuble l’ait traversé de l’épaule au bassin.

Une fois sur pied, libéré par l’institution, il rebondit dans sa nouvelle spécialité dans le secteur humanitaire. Il part avec Bernard Kouchner, le french doctor, au Kurdistan et enchaine les missions et les aventures avec lui en tant que photographe. Il est intelligent a su écouter les conseils des maitres et surtout il connait le terrain.

Il apprend vite et affine sa technique et son oeil. Il est engagé peu après par Gotskin Sipahioglu dans sa célèbre agence (Sipa). Il a le sens des choses et connait la guerre, c’est une recrue de choix. Il y restera jusqu’en 1995.

Free lance depuis, il se qualifie de photographe heureux. Après avoir beaucoup travaillé en reportage, il se consacre aujourd’hui à la photographie de nature, des images qu’il réalise à l’ancienne, à la chambre.

En parallèle, il revisite la totalité de ses archives, un travail considérable. Il réédite, scanne les meilleures et travaille avec le recul nécéssaire à une sélection définitive, la substantifique de son patrimoine.

Ses dernières photographies