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Lagos la dingue
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Lagos la dingue

Thomas Hoeffgen

Afrique football Hoeffgen Lagos

Un mot sur l'oeuvre

( REF : THOE003)
Cette image fait partie d’un grand projet photographique «African Arenas», mené par Thomas Hoeffgen pendant dix ans (1999-2009), qui raconte un continent à travers ses lieux de football.
Ce travail a été publié un peu partout dans le monde et a fait l’objet d’un livre publié en Allemagne en 2010 chez Hatje Cantz (disponible à la galerie). Il a été récompensé d’un prestigieux IPA (International Photography Award) en 2011.
Lagos, Nigéria, 1999.

Le témoignage de Thomas Hoeffgen

Le virus du foot, je l’ai contracté en 1999, quand je suis venu en Afrique pour réaliser un sujet sur le joueur nigérian Jonathan Akpoborie. Il jouait à l’époque pour le VFB Stuttgart et je travaillais pour l’édition allemande de Playboy. A la dernière minute le joueur n’est pas venu. Etant déjà sur place je me suis retrouvé seul à Lagos, sa ville d’origine. Pour m’aider parce qu’il se sentait coupable, il m’a trouvé un chauffeur, un de ses vieux copains qui connaissait toute sa vie et qui pouvait m’emmener dans tous les endroits de foot de son enfance et de sa jeunesse. Pour ne pas rentrer les mains vides, je suis donc parti sur ses traces, photographier les terrains de foot qui avait vu grandir Akpoborie. C'est comme ça que tout a commencé. Ce mélange de vrais stades et d'endroits improbables, tout m'a plu. C'est ainsi que pendant dix ans , chaque fois que je suis venu en Afrique j'ai continué à chercher et à photographier des lieux de football.
Nous sommes au début du reportage, à ce moment-là je sillonne toujours la ville avec mon chauffeur à la recherche des terrains d'enfance de Jonathan Akpoborie.
Quand nous sommes passés par là, j'ai tout de suite vu l'image. Il a fallu insister parce mon chauffeur ne voulait pas s'arrêter, c'est un des endroits les plus dangereux de Lagos. J'ai quand même pris mon temps pour soigner mon cadrage et chercher mon image. Mon chauffeur était fou. C'est une image décisive, elle m'a vraiment lancé sur le projet.

Le choix de Jean-Denis

Pas grand chose à dire, c'est juste magnifique. Un remarquable portrait de la mégalopole africaine.
Quand on sait où on est, dans un des quartiers les plus dur de la ville, ça cogne un peu avec cette douceur dégagée par les tons un peu pastels.
C'est encore meilleur.